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Ces livres sont également disponibles à la Librairie olympique -23, rue Rode 33000 – Bordeaux – libolympique@aliceadsl.fr – 00 33 5 56 01 03 90

Espit
Parfois le soir à regarder le fleuve
poèmes retrouvés

Derrière toi tout un passé de femmes négociées
de nuits de noces
et de linges montrés aux fenêtres le matin.

Deltae Edizione
Format : 12 x 19 cm – Broché
106 pages
ISBN : 979-10-41511-79-2
18€ + participation aux frais d’envoi : 2€25

 

La Peintre le sait-elle ?

accompagnée de trois œuvres
de Sylvie Basteau
Liminaire de Gilles Jallet

« Hier
ta main tendait un petit livre jaune
des lettres rouges et noires
en courbe de mots
des vers des images dessinent
une silhouette frêle d’homme debout »

Jean-Claude Bourdet est né à Safi au Maroc en 1955, près de la colline des potiers. Psychiatre, psychanalyste, il vit et exerce à Bordeaux. Il écrit depuis toujours entre les vallées de la Dordogne et celles de la Garonne. Encouragé par Gabriel Mwènè Okoundji, le présent ouvrage est sa première publication.

À L’INDEX — HORS-SÉRIE —
I.S.S.N. : 1620-3887
12€+ participation aux frais d’envoi : 2€25

 

Mireille, poème provençal de Frédéric Mistral
mis en vers français

Écrivain français de langue provençale (un dialecte occitan), Frédéric Mistral (1830-1914), Frederi Mistral en provençal, obtint en 1904 le prix Nobel de littérature pour Mirèio (Mireille), long poème en douze chants et 6 000 vers.
Mirèio raconte les amours contrariées de Vincent, pauvre vannier, et de Mirèio, fille d’un riche propriétaire. Dans son œuvre, Mistral fait chanter le provençal tout en proposant un parcours de son pays avec ses lieux emblématiques (La Crau, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Les Baux…), ainsi qu’un aperçu de sa culture, de ses légendes, de ses mythes et du quotidien de ses habitants.
Dans son quarantième Entretien de cours familier de littérature, Alphonse de Lamartine déclara à propos de Frédéric Mistral et de son poème Mirèio : « Un grand poète épique est né… un vrai poète homérique… »
Frédéric Mistral est célèbre dans le monde entier, au point que la poétesse chilienne Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga (1889-1957) lui rendit hommage en choisissant Gabriela Mistral comme nom d’écriture. Cependant, son œuvre est méconnue car écrite en provençal. Pourtant, ceux qui ont fait l’effort de lire son œuvre dans le texte savent que Frédéric Mistral est un immense poète qui a place parmi les plus grands.
Georges Martin
Librairie olympique
ISBN : 978-2-9557550-8-2
Broché – 492 pages – 13 X 24 cm
19 €+ participation aux frais d’envoi : 2€25

 

 

La mariée sous X
Il ne savait plus qui « il » était ; il se vivait sous x, un incognito jouant à être « il. »
Lui sera-t-il possible un jour de naître à lui-même et de sortir de l’incognito ?
Il nous fait part de son ambivalence, de son double, de ses impossibilités à dire non dans le domaine affectif et des impasses dans lesquels il se retrouve.
Il a de grandes difficultés à se comprendre et subit les relations amoureuses. Il n’ose pas aller dans celles qui pourraient être les bonnes, mais s’engouffre et accepte celles qui l’instrumentalisent.
Seul l’autre, son double dans son ventre, le Daïmon se permet de lui dire non et, pour se faire obéir, lui tord les boyaux.
Conscient de ses échecs et de ses procrastinations amoureuses, il va se nourrir de l’expérience des autres, de leur vie, pour constater une diversité exotique, des comportements qui l’étonneront et le surprendront. Les autres aiment à lui raconter leur vie et lui aime à les écouter comme autant de voyages extraordinaires.
Il partagera la vie et les envies de l’ami baby, puis celles de l’admirable aux joues creuses, suivies par celles incroyables et mystérieuses du bonhomme pistolets aux yeux bleu canard. Il terminera par les plus déconcertantes et étranges, celles de la vieille juvénile… et enfin, il acceptera la rencontre de sa vie.

Francis Bugarin
Librairie olympique
ISBN : 978-2-9557550-4-4

 

 

À la maison basse dans le creux
Jamais nommé, le personnage du livre assiste malgré lui au décès volontaire de sa mère qui avait indirectement exigé sa présence. Dans ses derniers instants, celle-ci employait le “on” qu’il percevait comme fusionnel. Prenant appui sur cette confusion, cette communion qui aurait pu être un gouffre, le texte est écrit à la troisième personne. Entre passé et présent, dans un style sensible, souvent poétique, une suite d’histoires, de confessions, d’expériences fragiles se trament, s’articulent pour chercher, dans un cheminement parfois étrange, le sourire perdu de la mère. A la place de ce sourire tant désiré, c’est au rire perfide de la mélancolie qu’il est confronté.
Francis Bugarin
Librairie olympique
ISBN : 2952760497
Broché – 368 pages – 13,5 X 22 cm
22 €+ participation aux frais d’envoi : 2€25

 

 

Mettre en oubli
Comment peut-on enseigner la peinture et la couleur dans des Écoles des Beaux-Arts pendant près de quarante ans quand on est daltonien ?
« Parce que, paradoxalement, il suffisait de nommer les couleurs pour les voir, » répond Francis Bugarin qui poursuit : « Ce faisant, elles advenaient à la présence à partir de leur absence. Elles se révélaient par leur nom, par la parole qui leur disait d’être ; je pratiquais cette démarche dans le secret, je ne me l’avouais que discrètement. »
Cette étrangeté, cet incompréhensible phénomène, pousse Francis Bugarin à s’interroger sur l’absence, la présence dans la parole, le verbe, la perception, leurs relations et celles qui s’établissent avec les images et l’idée de réalité dans le monde contemporain.
Francis Bugarin vous livre le fruit de ses réflexions dans un texte entrelacé, didactique, dis- cursif, mêlant théologie, philosophie, analyse artistique et expérience personnelle. Avec ce maillage, il élabore, sous forme de conjecture, et présente au lecteur des propositions et une prospective tournées vers l’espérance et l’inattendu.

Francis Bugarin
Librairie olympique
ISBN : 2952760470

Broché – 356 pages – 13,5 X 22 cm
22 €+ participation aux frais d’envoi : 2€25

 

 

Le Rire de De Kooning
Ah ces femmes de De Kooning d’avant la peinture ! Amazones, Comanches, Kamikazes, Walkyries, Zouloues, comme elles sont drôles ! Elles se sont peintes elles-mêmes pour partir en guerre. En pataphysiciennes, elles ont retourné les coups de pinceaux. Peinturlurées, délurées, délirantes, elles se sont renversées les pots dessus et badigeonnées de l’intérieur de la toile. Elles saccagent consciencieusement le tableau  ! Elles ne le supportent pas. Elles n’ont pas fini d’en rire.

Jean-Hugues Larché
Librairie olympique
ISBN : 2955755060

Broché – 50 pages – 13,5 X 20 cm
10 €+ participation aux frais d’envoi : 2€25

 

 

Mémoires d’un Parapluycha
Quels liens avec le Surréalisme ?
Quelles singularités ?
Quelles étrangetés ?
Quelle aventure collective ?
Pourquoi un… « rêve australo-chinois à Bordeaux dans les années 60 ?

André Mimiague livre ici son témoignage… évoque un état d’esprit, des événements, des amitiés, des rencontres essentielles (André Breton, par exemple)…
en un mot :
une tenace ligne poétique de vie !

Broché – 105 pages – 15 X 21 cm
15 €+ participation aux frais d’envoi : 2€25
ISBN : 978-2-8180-3834-5


 

 

La dernière France
Jacques Jouet
Ça se passe de nos jours. Lémoni et sa sœur Clotilde perdent leur père et mère simultanément. Ils en sont tristes et héritent du couple de commerçants modestes et banalement républicains. Leur héritage se compose de quelques biens ordinaires et d’une chose qui ne l’est pas : une bibliothèque cachée, très orientée, un « enfer ». C’est une bibliothèque très complète (inachevée) de la pensée et de l’activisme éditorial et journalistique d’extrême droite en France depuis Edouard Drumont jusqu’à Vichy. Cette collection, livrée par les parents sans commentaire, est embarrassante. Les héritiers n’ont aucun indice pour l’expliquer.
C’est le sujet du roman : la façon dont les protagonistes, Clotilde et Lémoni, vont se débrouiller de ce fardeau, tout en « entrant dans la vie » à la faveur du deuil.
Clotilde y entre en femme d’affaires volontaire et fonçeuse qui ne craint pas de prendre des coups. Sa carrière entrepreneuriale est racontée de façon burlesque. Lémoni y entre à reculons, manifestement incapable de s’intéresser le moins du monde au travail, à l’argent, à l’entreprise, à l’action, à la France, à l’Europe, à la réussite. Il observe. La lecture de la bibliothèque dont il a hérité parsème le roman tout au long – car il se sent investi par une sorte de devoir de lecture : s’il ne jette pas son héritage à la décharge ou au feu, alors il doit le boire jusqu’à la lie, ce qui ne veut pas dire en épouser les idées, bien au contraire.
Au cours du roman, on saura tout de ses amours successives, de sa sensibilité forte à la culture allemande, de sa passion soudaine pour une pratique théâtrale puriste et radicale, le théêtre, théorisé et pratiqué par l’artiste dramatique Pierre-Germain Dizerbo, lequel est soutenu dans son travail par Nurinber, un conseiller régional membre du Front national.
On rencontrera aussi, en Amérique du Sud, une autre « bibliothèque brune » qui a été constituée par un très vieil homme (plus de 120 ans) et sa fille, lesquels tenteront de fournir à Lémoni quelques hypothèses sur la signification du geste parental).

C’est un roman linéaire et non oulipien, donné dans le livre même, en deux versions, la version longue (le gigot), au sein de laquelle est glissée la version courte (la souris ? la farce ? la gousse d’ail ? dans une proportion de 1 à 12).

La dernière France, est un roman ample, fourmillant, curieux de tout, un hyper roman, comme dirait Calvino, tant il attrape d’histoires et de formes, tant il est inventif et s’auto-génère constamment.

Broché – 672 pages
25 €+ participation aux frais d’envoi : 1€25
ISBN : 978-2-8180-3834-5


 

Zouleikha ouvre les yeux
Gouzel Iakhina
Traduit par Maud Mabillard
Langue d’origine : Russe
Préface de Lioudmila Oulitskaïa
Postface de Georges Nivat

« Ce roman nous va droit au cœur. Le récit du destin de l’héroïne principale, une paysanne tatare à l’époque de la dékoulakisation, est empreint d’une authenticité, d’une véracité et d’un charme tels qu’on en rencontre rarement dans la prose russe de ces dernières décennies. Je continue de me demander comment un jeune auteur a pu créer une œuvre aussi puissante, qui chante l’amour et la tendresse en plein enfer… » (Lioudmila Oulitskaïa)

Dans les années 1930, au Tatarstan, au cœur de la Russie. À l’âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu’elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n’est bonne qu’à travailler. Un nouveau malheur arrive : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est déportée en Sibérie, qu’elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois. En chemin, elle découvre qu’elle est enceinte.

Avec ses compagnons d’exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l’établissement d’une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c’est là qu’elle donnera naissance à son fils et trouvera l’amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l’empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.

Format : 15 x 23 cm, 480 p.
24,00 EUR €
ISBN 978-2-88250-470-8


 

Mes treize oncles
Vladislav Otrochenko
Traduit du russe par Anne-Marie Tatsis-Botton

Suscitée par les images d’un album de photos, ou par les récits que la mémoire a légués au narrateur, la prose foisonnante d’Otrochenko nous emporte d’emblée dans les aventures et légendes d’une saga familiale hors du commun dont il tire une fabuleuse évocation.
Dans la Russie impériale du début du vingtième siècle, le Cosaque Malackh va engendrer treize enfants, treize « oncles » dont la forte personnalité nous est représentée avec un mélange de tendresse et de réalisme sans concessions, mais dans un joyeux délire qui déborde largement, pour notre plus gand plaisir, la simple réalité.
La demeure familiale, hantée par le patriarche, se met à enfler, à s’agrandir, se doter d’enfilades de pièces infinies habitées par la nombreuse parentèle. Le temps aussi se laisse désorienter et la chronologie bousculer.
On y voit, entre autres, les enfants naître avec l’uniforme militaire, le frère cadet assister à la naissance de son aîné, et un Grec, père putatif de cet histrion flamboyant, prédire avec succès l’avenir et prophétiser une nouvelle religion de l’amour…
Editions Verdier
128 p.
13,50 €
ISBN : 978-2-86432-674-8
Parution : septembre 2012


 

Écrire

Chantal Maillard
(bilingue : espagnol-français)
Traduit de l’espagnol par Stéphane Chaumet

Chantal Maillard est poète et philosophe. Née en Belgique elle a chosi la nationalité espagnole et écrit en castillan. Elle a reçu en 2004 le Premio Nacional de Poesía (Prix national de Poésie) pour Matar a Platón (Tuer Platon) et en 2007 le Premio de la Crítica (Prix national de la Critique) pour Hilos.
Avec Écrire, une réflexion sur la vie et la mort, une sorte de litanie lyrique, elle nous livre une poésie des plus intenses et émouvantes

Ed. Librairie Olympique – Broché – 14X22 cm – 48 Pages
Prix : 12€ + participation aux frais d’envoi : 1€25

ÉPUISÉ


 

 

Poésies, 1978-1997

Thierry Metz
Recueil de poèmes de Thierry Metz jamais paru en livre.
Thierry Metz (1956-1996) ne se sentait exister que quand il écrivait. Pour vivre, il a été manœuvre sur des chantiers de construction, ouvrier agricole, employé dans une bibliothèque, sans cesser d’écrire. “Je suis dans mes mots. Jusqu’à l’écriture. J’appartiens à ce qui est dit du chemin./Alors je peux charger le jour sur mon épaule et monter/Et partir/Vers la maison de mes mains.”Jusqu’à son suicide en 1996, il a écrit comme s’il “résistait” et s’est tenu à “l’outil des mots“.

Broché – 15×24 cm -180 pages
Ed. Pierre Mainard
Prix : 18€ + participation aux frais d’envoi : 1€25


 

La vie princière

Marc Pautrel
Un homme écrit une lettre d’amour à une femme. Il est français, elle est italienne. Ils viennent de faire connaissance lors d’un séminaire organisé dans un immense domaine provençal, au milieu des oliviers, des cyprès et des pins. Ce court roman en forme de déclaration est le portrait d’un homme amoureux. C’est aussi une célébration de la nature et du langage.

Puisque le Domaine est une propriété privée et qu’il ne passe ici qu’un ou deux véhicules par jour, nous marchons en plein milieu de la chaussée, la route nous appartient, on dirait qu’elle a été tracée pour nous seuls au milieu des vallons, percée à flanc de coteau puis parfaitement aplanie, égalisée et goudronnée uniquement pour que toi et moi puissions y marcher tous les deux côte à côte le plus confortablement possible, et parler, parler sans cesse, expliquer, imaginer, se souvenir, inventer, interroger, démontrer, raconter, échanger nos idées, nos mots, nos vies.”

80 pages, 118 x 185 mm
Collection L’Infini, Gallimard

Prix : 10€50+ participation aux frais d’envoi : 1€25

Marc Pautrel est né en 1967. Après des études de droit, il a décidé de se consacrer à l’écriture. Il a publié sept romans aux Éditions Gallimard dans la collection «L’Infini» : L’homme pacifique (2009), Un voyage humain (2011), Polaire (2013), Orpheline (2014), Une jeunesse de Blaise Pascal (2016), La sainte réalité (2017) et La vie princière (2018).