Le 26 juin à 19H00,
la Librairie olympique recevra
Patrick Artoan
pour une rencontre autour de son dernier ouvrage
68, amour sable (éd. mrk).
“En 1968, je brandissais le drapeau noir. J’en ai fait, par la suite, un allégorie personnelle que j’ai nommée : amour sable.”
Sable, la couleur de la bannière des libertaires.
L’art héraldique attribue à chaque teinte des blasons un nom symbolique. Le noir se dit sable, du polonais sabol qui désigne la zibeline dont la fourrure présente un ton sombre et soyeux.
C’est de ce noir-là dont il est question, plus doux et plus cru, plus exaltant que le noir.
Amour sable, blason où j’ai inscrit en une lignée mouvante celles et ceux, côtoyés à cette époque, qui distinguaient chaque individu en tant que lui-même.
C’est de cet amour-là dont il s’agit, de ses possibilités et de ses obstacles.
L’amour humaine, vulnérable et authentique, l’amour armorié des vigueurs ajustées au monde vivant… amour sable.
Patrick Artoan
Bachelier, son goût prononcé pour les études l’amène de Philo-Lettres à une découverte de l’inconscient. Son cursus s’étend sur douze années.
Il est diplômé en psychanalyse appliquée (Mélanie Klein) et en anthropologie culturelle. Parallèlement, il s’initie à la philosophie orientale et à la pratique du hatha-yoga.
Pendant une quinzaine d’année, il alterne l’accompagnement thérapeutique et l’animation de groupes de recherches pour les jeunes psychologues, psychopédagogues.
Les années suivantes, en tant que chercheur universitaire en Pédagogie, il contribue aux réformes de l’enseignement pour les Ministères de l’éducation belge et luxembourgeois.
Aujourd’hui, demeurant à Bordeaux, il poursuit ses recherches en ontologie-prospective (ontogenèse) et se consacre à l’écriture.
Au programme de la soirée
- Le mot de l’éditrice
- Lecture d’extraits
- Discussion ouverte sur le thème
1968 a aussi déclenché une réflexion sur le sens de la culture, un nouveau regard sur l’humain et une ouverture de sensibilité entre la femme et l’homme.
Où en sommes-nous ?