Le mercredi 13 février à 19H00, la Librairie olympique a le plaisir de vous inviter à une rencontre avec
Laurence Lépine
pour
Autour des bouches morsures sa joie (Ed. Henry)
recueil de poèmes à Rose Ausländer
Laurence Lépine
Née en 1967 à Carcassonne, Laurence Lépine vit et travaille en Aquitaine. Après plusieurs publications remarquées dans des revues, elle publie son premier recueil Je suis venue comme la neige chez Fondencre (2015), puis Que sais-tu de mon chant ? (Le Serpolet, 2016), Je porte la merveille (Ed. Henry, 2017). Elle a été récompensée par le Prix des Trouvères 2016 (Grand Prix de Poésie de la Ville du Touquet).
L’écriture de Laurence Lépine est « toute en finesse, qui révèle sans révéler. Laurence Lépine suggère au lecteur plus qu’elle ne dit et donne à cette poésie une part de mystère. Le lecteur est invité à réfléchir, à laisser infuser ce que les mots peuvent porter. Les poèmes sont biens construits, bâtis sur des images et un travail sur la langue. Chaque poème interroge. […] Le plus important n’est pas de savoir de quoi parle le recueil, mais de se laisser porter par les mots, la merveille. […] La poésie de Laurence Lépine est toute en pudeur et retenue mais d’une certaine maturité. Elle porte une réflexion essentielle. » (Cécile Guivarch, Hep ! Lectures fraîches ! avril 2017, Terre à ciel)
Rose Ausländer
Rose Ausländer (Czernowitz-Ukraine, 1901-Düsseldorf, 1988) est une poétesse d’origine juive allemande Après avoir vécu quelques temps aux États-Unis, elle rentre dans son pays pour s’occuper de sa mère. Surprise par la guerre, elle échappe à la déportation grâce à des amis roumains non juifs et passe les quatre années de joug nazi dans le ghetto de sa ville natale où elle rencontre le poète Paul Celan.
Son premier recueil de poèmes, Der Regenbogen (L’Arc-en-ciel) est publié en 1939 à Czenowitz. Il est bien accueilli par la critique mais ne trouve pourtant pas son public. Une vingtaine d’autres recueils suivent, écrits principalement en allemand mais aussi en anglais.
Selon ses propres mots, les thèmes de prédilection de Rose Ausländer sont « Tout – l’unique. Le cosmique, le regard critique sur l’époque, les paysages, les objets, les hommes, les états d’âme, la langue, tout peut être un sujet ».