Eh oui, nous riions, ne vous déplaise

Le mercredi 15 décembre à 19 :00, Jean-Paul Brussac vous convie à la Librairie olympique pour une rencontre avec Jean-Michel Bihel autour de son libre Eh oui, nous riions, ne vous déplaise (Editions Aéditions). Seront présents autour de l’auteur deux de ses complices et amis, Christian de Laubadère et Pierre Layère, ainsi que Michel Pétuaud-Létang, son éditeur.

Précision de l’auteur

Ce livre s’est extirpé d’un tas de paperasse que je graffitais dès que ma capricieuse mémoire me lâchait quelques souvenirs heureux. C’est dans ce tas qu’en quête d’une précision d’architecture, mon ami Pierre Layère a fourré son nez et l’a aussitôt ressorti : “mais c’est une mine! Il faut que tu le mettes en livre…” Et voilà!

Présentation

Eh oui, nous riions…”, nous interpelle la Cigale -alias Jean-Michel Bihel, tellement “fondu” d’Architecture qu’il en a -presque- oublié de passer son diplôme… qui ne lui a servi, nous racontera-t-il … que trois jours! Et qu’aujourd’hui, un plat de lentille accommodé lui fait désormais expier un passé de bringues échevelées dans une insouciance totale de l’avenir de cette basse planète : “… ne vous déplaise”.
Ce qu’il nous livre à lire ici, en effet, va paraître à total contre-courant de la pensée unique soudainement vertueuse de nos civilisations occidentales, mais en même temps, tellement empreint d’humanité et -finalement- de sympathie pour celle-ci et les quelques paysages traversés dans son périple d’éternel concepteur, de la Nouvelle Aquitaine aux Caraïbes.
Personnellement, en qualité de nègre du “nègre d’agences d’archis”, j’aurai eu de belles sensations rétrospectives à lire, relire ces manuscrits d’une écriture de fils de poète, délicieux mélange -dira Christian De Laubadère, l’un de ses fidèles complices- de L. F. Céline (pas l’antisémite collabo), de F. Dart (San Antonio) et des Pieds Nickelés (pour les situations rocambolesques rencontrées … ou suscitées).
Se déguste par chapitre au chevet ou au rhum-cigare, on rit, on pleure mais on en redemande.

Jean Michel Bihel

Né en 1942 à Angoulême, il y a subi ses études secondaires puis il s’est échappé à Strasbourg pour trois ans d’archi (et de fêtes) dans les combles de l’ineffable Palais du Rhin. S’étant marié, il rejoint à Bordeaux l’atelier d’archi de Claude Ferret où il passe son diplôme 25 ans après (J.O. du 26/05/ 1991). À Bordeaux, il a collaboré avec de nombreux architectes sur des projets et concours. En 1975, il se base à Biarritz où il a été coopté par des confrères surtout pour des concours, ce que je préfére. De tout ce labeur la Fiesta n’a jamais été loin derrière.
Quelques incursions : à Beyrouth une esquisse pour un night-club, à Punta del Este l’aménagement de la Isla Goretti, mais le plus souvent à Santo Domingo.
Il vit et exerce encore à Biarritz.

Une réflexion sur « Eh oui, nous riions, ne vous déplaise »

  1. j’ai aimé cet esprit de l’école d’architecture d’antan où la libre pensée et la fiesta régnaient en maître…
    Les étudiants n’étaient pas encore des technocrates…
    Bihel passait tel un ouragan en pleine nuit dans nos charrettes, le carnage était délicieux.
    Nous riions et nous pleurions, bref, nous vivions.
    J’ai jamais pu être Archi, mais j’ ai gardé une profonde tendresse pour ce temps et ces gens.
    Merci JM de nous en rapporter le parfum.
    Lisez.
    Xavier Bernard

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