la lumière cendrée

Le 21 août à 19H00, Jean-Paul Brussac recevra à la Librairie olympique Pierre Olivier Lambert pour son ouvrage la lumière cendrée paru aux éditions ars poetica. L’auteur présentera son travail et en lira des extraits.

Pierre Olivier Lambert

L’azur, l’horizon

Ce recueil se lit comme une partition musicale, sobre, épurée et dont les motifs varieraient autour de deux substantifs : « l’azur » et  » l’horizon ». L’anaphore vient ici renforcer la précision des images parfois inédites, souvent « extraordinaires ». Mais la poésie de Pierre-Olivier Lambert ne s’inscrit pas moins pour autant dans une tradition séculaire : celle de la littérature japonaise. L’épure présente dans la lumière cendrée est celle que l’on retrouve dans les haïkus, les wakas japonais. Oui mais il ne s’agit là que d’une filiation, les fragments proposés ici dans ce recueil se distinguent par leur précision, leur originalité. L’absence de majuscule et de ponctuation vient ici parfaire la singularité qui caractérise son écriture. Alors le poète évoque l’être aimé “le baiser à retardement”, le sang mêlé à son altitude. Ici tout n’est que douceur, soupir, délicatesse, silence. Pierre-Olivier Lambert écrit “ce soir je serai dans tes bras” et il évoque cette “peau d’azur”. L’être aimé nous est présenté ici comme un rosier qui rêve et qui sourit. En ces temps troubles, de ravages et d’arraisonnement de l’homme par la technique, cette parole nous parvient alors comme essentielle, vive, salutaire. Car le poète nous dit l’amour aux cieux teintés d’azur, aux tendres horizons ; cet amour qui “meut le soleil et les autres étoiles”.
Thibault Biscarrat

2 réflexions sur « la lumière cendrée »

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